C'est à la faveur de la campagne de santé gratuite, organisée et officiellement lancée le jeudi 04 septembre 2025, à l'hôpital régional annexe de la ville, par le Ministre de la Santé Publique, le Dr Malachie MANAOUDA.
La douceur du climat de l'Arrondissememt de Meyomessala dans la région du Sud est venue rehausser l'ambiance chaleureuse offerte par les populations sorties massivement pour acclamer et remercier l'initiateur de ce projet, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA
« La santé n’est pas un privilège, mais un droit fondamental »
Ainsi s'est exprimé le Dr Malachie MANAOUDA, qu'accompagnaient pour les besoins de la circonstance, son homologue de la Décentralisation, et plusieurs autorités administratives et élites locales, affirmant l’engagement de l’État à rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. C'était au cours de la cérémonie officielle de lancement de cette campagne.
Au bilan, deux jours seulement après le début de l'opération, l'on dénombre 2678 consultations générales, 32 examens de laboratoire, 123 opérations chirurgicales, 320 consultations ophtalmologies, 412 chirurgies dentaires, 120 consultations gynécologiques. Par ailleurs, 3 césariennes ont été réalisées, avec un accouchement gémellaire. De plus, près de 5 000 personnes ont été sensibilisées sur les bonnes pratiques de santé (hygiène, nutrition, santé maternelle).
Pour atteindre les objectifs escomptés, 40 équipes médico-sanitaires pluridisciplinaires réparties dans l’ensemble du département du Dja-et-Lobo se déploient depuis mardi dernier. Objectif : atteindre directement 50 000 bénéficiaires grâce à une offre intégrée de services à savoir :
Consultations générales et spécialisées, bilans biologiques, imagerie médicale, soins chirurgicaux de base, santé bucco-dentaire et ophtalmologique.
Le dispositif mis en place est adossé sur une organisation logistique robuste et une approche systématique de proximité. La distribution gratuite de médicaments, des lunettes correctrices, des moustiquaires et vitamines viennent renforcer l’efficacité de l’opération sur le terrain.
Des résultats probants
En plus des soins curatifs, un accent particulier est mis sur la prévention et le dépistage communautaire : VIH, hépatites, paludisme, diabète, hypertension et cancers féminins, entre autres, qui constituent les pathologies les plus courrues de la région du Sud.
Ce modèle de campagne vise non seulement à soulager les malades, mais aussi à réduire durablement l’incidence des maladies évitables, contribuant ainsi à renforcer la résilience sanitaire des communautés. Une orientation qui traduit la volonté du Gouvernement de bâtir un système de santé plus inclusif, qui ne laisse personne de côté et qui répond aux besoins spécifiques des populations à risque.
Au-delà de l’opération ponctuelle, la campagne s’inscrit dans la logique de la Couverture Santé Universelle (CSU), pilier majeur de la Stratégie Nationale de Développement (SND30). En supprimant les barrières financières et en rapprochant les services des communautés rurales, elle contribue à installer une dynamique durable d’équité et de justice sociale en santé. Depuis le début de l'offre des soins, 206 personnes ont été pré-enrôlées dans la Couverture Santé Universelle, pour 66 enrôlements. « C’est un véritable changement de paradigme que nous voulons ancrer : une culture de prévention, de solidarité et de confiance dans notre système de santé », a souligné le ministre.
C'est pourquoi pour assurer son succès, la campagne mise sur la mobilisation générale : autorités administratives, leaders traditionnels et religieux, professionnels de santé et familles sont appelés à jouer un rôle de relais et de sensibilisation auprès des populations.
En lançant cette opération, le Cameroun démontre sa détermination à renforcer un système de santé efficace, inclusif et durable, fidèle à la vision présidentielle d’« une santé pour tous, sans exclusion. La campagne s'achève le 06 septembre prochain.
Marcelle Ndzanga/ Celcom/ Minsanté
la santé, un avenir prometteur.
la vision de développement à long terme du Gouvernement est l’accession du Cameroun au stade de pays émergent aussi bien du point de vue économique qu’industriel à l’horizon 2035. Dans cette perspective, le rôle du secteur de la santé est fondamental dans la mesure où il ne saurait y avoir de développement sans une bonne santé des populations.