Ministère de la Santé Publique

Première étape de la tournée inopinée du Ministre de la Santé Publique dans la Mefou-et-Afamba, l’Hôpital de District de Mfou a offert un spectacle de désolation. Entre absence du personnel, insalubrité et gestion approximative, la visite du Dr Malachie MANAOUDA a mis en lumière de graves dysfonctionnements.

« Monsieur le Ministre, il n’y a pas de toilettes ! Monsieur le Ministre, le soir, il n’y a aucun personnel ! L’hôpital est sale, le personnel d’entretien n’est pas payé ! », scandaient les populations massées devant le portail de l’hôpital dès qu’elles ont appris la présence du Ministre de la Santé Publique sur les lieux.

Ces cris du cœur, empreints d’exaspération, traduisent le ras-le-bol d’une communauté livrée à elle-même face à un système sanitaire local confronté à de nombreux défis. Sur place, le constat du ministre a confirmé les doléances des habitants : un directeur absent, un personnel administratif désorganisé, des patients abandonnés à leur sort, une pharmacie vide, des locaux insalubres et un environnement propice à la prolifération des moustiques.

« On ne peut pas continuer ainsi. C’est inacceptable… », a réagi fermement le Dr Malachie MANAOUDA après avoir visité les différents services de l’hôpital.

Face à la gravité de la situation, le MINSANTÉ a instruit le corps administratif présent d’organiser sans délai une concertation avec l’ensemble du personnel afin d’élaborer des propositions concrètes pour réorganiser les effectifs, améliorer le suivi des patients et restaurer la confiance entre la formation sanitaire et la population.

Dans son échange direct et franc avec les habitants, le ministre a tenu à rappeler la ligne directrice du gouvernement :

« Notre objectif, c’est d’offrir à chaque Camerounais des soins et services de qualité. Nous allons travailler à cela. Faites-nous confiance. »

Cette sortie impromptue du MINSANTÉ, le jeudi 13 novembre 2025, s’inscrit dans la logique de proximité, de rigueur et de redevabilité prônée par le Dr MANAOUDA, déterminé à remettre les formations sanitaires publiques sur les rails de la performance et du respect des usagers.

José Margaret Ngo Nolga / Celcom-MINSANTÉ